Exit


🇫🇷
Alors que le soleil va se lever dans ce quartier du Mirail les rotors de deux hélicoptères de la Gendarmerie nationale brisent le silence matinal.
L'un deux dépose des policiers sur le toit de l'immeuble pour empêcher que des résidents refusant de partir ne s'y installent. Au sol, les forces de l'ordre ont été déployés pour déloger les derniers occupants de l'immeuble. 2 heures plus tard l'évacuation de l'immeuble des Castalides, dit "de la honte" est terminé et les derniers habitants se retrouve avec leurs affaires sur le trottoir.
Initialement, les Castalides étaient une copropriété de 399 logements destinés à des étudiants de la faculté du Mirail.Puis certains investisseurs assurés de toucher les loyers payés par l'Aide Pour le Logement on rachetés des appartements sans beaucoup se préoccuper de l'entretien. Le lieu est progressivement devenu un lieu de non droit et d'insalubrité que le préfet a ordonné d'expulser.
🇬🇧
As the sun rises in this district of Mirail, the rotors of two helicopters of the National Gendarmerie break the morning silence.
One of them places police officers on the roof of the building to prevent residents refusing to leave from settling there. On the ground, the police were deployed to dislodge the last occupants of the building. 2 hours later the evacuation of the Castalides building, called "shame" is over and the last inhabitants are left with their belongings on the sidewalk.
Initially, the Castalides were a co-ownership of 399 homes for students of the faculty of Mirail. Then some investors insured to receive rents paid by the Housing Help bought apartments without much concern for maintenance. The place has gradually become a place of lawlessness and insalubrity that the prefect ordered to expel.